Les pépins de pamplemousse
C’est en 1980, qu’un jardinier remarqua que des pépins de pamplemousse de son tas de composte ne pourrissaient pas. Comme ce jardinier était également médecin, physicien, lauréat du prix Einstein et immunologiste, il décida de reproduire ce phénomène dans son laboratoire.
Il apparut rapidement au Dr Jacob Harich que les graines de pamplemousse contenaient une substance plus puissante et moins nocive que tout antibiotique connu.
L’extrait de pépin de pamplemousse a fait l’objet de recherches dans de nombreux laboratoires dans le monde, il est considéré désormais comme un anti bactérien, anti fongique, anti microbien, anti viral et anti parasitaire.
L’action de l’extrait de pépins de pamplemousse s’étend à environ 800 souches de bactéries et de virus et à environ 100 souches de champignons ainsi qu’un très grand nombre de parasites cellulaires. En outre, ses polyphénols (avec en tête la naringine et l’hespéridine) lui confèrent une puissante activité antioxydante.
L’extrait de pépins de pamplemousse aide les défenses immunitaires tandis que les antibiotiques classiques les inhibent. Au niveau intestinal, alors que l’extrait de pépins de pamplemousse inhibe les bactéries nocives, il ne touche pas aux indispensables bifidus et ne réduit que très peu les lacto bactéries, de plus l’ensemble de la flore se trouve toujours amélioré.
Le Dr Alan Sachs a écrit plusieurs articles sur le sujet et il a publié en 1997, le guide qui fait autorité sur l’extrait de pépins de pamplemousse. Il le décrit comme l’antibiotique idéal. Il a une efficacité très large, il agit avec puissance et très rapidement, il n’a pas d’effet toxique, il n’affaiblit pas le système immunitaire, il ne détruit pas les bactéries utiles à l’organisme et il est faiblement allergène, sauf les personnes allergiques aux agrumes devraient s’en méfier (selon les statistiques, environ 4% de la population présente une allergie aux agrumes). Dans ce cas, ces personnes doivent commencer par des doses minimales.
En médecine générale, il est utilisé pour tout type d’infection du système digestif, il agit également sur l’Helicobacter pylori, sur le candida albicans ayant ainsi une action sur les candidoses et les mycoses. Il est également très utilisé sur la sphère ORL pour les rhinopharyngites à répétition, ainsi que pour les infections urinaires et les cystites.
Au niveau buccodentaire, il peut être utilisé pour toutes les infections parodontales et endodontiques. Il est préférable de choisir une formule qui a au moins 5gr de bio flavonoïdes de pamplemousse pour 100ml, en association avec de la vitamine C, 3 gr minimum pour 100ml.
L’extrait de pépin de pamplemousse est dépourvu de toxicité. Il faudrait absorber 4000 fois la dose normale pour atteindre des effets d’empoisonnement.
Mais il comporte de nombreuses contre-indications, car il dérègle les dosages des traitements médicamenteux chimiques en règle générale. Cela peut donc avoir des conséquences sévères. L’ ANSM (agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé) s’est penchée sur le sujet et a publié une liste plus réduite mais fiable des médicaments concernés :
les statines (atorvastatine, simvastatine), des médicaments qui luttent contre l’excès de cholestérol ;
certains médicaments contre les troubles cardiovasculaires (vérapamil, lercanidipine, dronédarone, aliskiren, ticagrelor, ivabradine) comme l’hypertension ou l’arythmie ;
les immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus…) prescrits notamment pour éviter les rejets de greffe ;
certains médicaments contre les troubles de l'érection (avanafil, vardénafil);
des antidépresseurs (buspirone, sertraline);
des médicaments anticancer (régorafénib, olaparib);
d’autres médicaments tels que la carbamazépine (anti-épileptique), l’halofantrine (antipaludique), la levasidone (traitement de la schizophrénie), le naloxegol (laxatif).
Sans contre-indications, en fonction du risque infectieux, on donne 5 à 15 gouttes 2 à 3 fois par jour diluées dans un peu d’eau.